325 nostate
16/02/2011 - “On Monday, May 16th a dozen people created a disruption at the Greek consulate in downtown Montreal located at 1002 Sherbrooke West on the 26th floor. We entered the office chanting slogans of solidarity to anarchists and immigrants facing heavy repression at the hands of the Greek state and organized fascists. Furniture and plants were overturned and hundreds of fliers were scattered. One office employee attempted to detain a comrade but failed. Outside people displayed a banner stating “(A) Flics-Porcs-Assassins, Solidarité contre la reprèssion d’État en Grèce” and handed out fliers.”
Text from the flier:
In Athens, Greece, during a general strike on May 11th against extensive economic restructuring led by the IMF, the repressive forces of the Greek state brutally attacked the strike demo. Dozens were hospitalized and one man was so severely beaten he fell into a deep coma and is on life support.
In addition, a Greek man was killed on May 10th in a largely immigrant district, triggering a police-sponsored fascist pogrom that is still taking place in the immigrant neighborhoods. Immigrants had their car windows smashed out while they were driving, many have been beaten on the street, a Pakistani family had their house fire-bombed, and a 21 year old immigrant was murdered by fascists. The police have been directly sponsoring and protecting this racist terror and have also cooperatively attacked anarchist social spaces which have been showing direct solidarity to the migrants by physically confronting this fascist pogrom in the streets.
In times of economic crisis, immigrant populations are often used as scapegoats as an outlet for people’s frustrations with austerity measures. Such racist and nationalist ideologies have always served to prevent solidarity between immigrants and those “native-born” exploited who persist in the delusion that they have more in common with the masters who exploit them.
In Canada, with a different intensity but following the same logic, immigrants are swept off the streets, jailed, and deported according to the needs of capitalism and social control. The raids, border walls, and detention centers serve to terrorize all immigrants into accepting their current conditions, just as prisons and police terrorize everyone into accepting the current order.
Here, like elsewhere, resistance movements that pose a threat to the continuation of capitalism find themselves necessarily in conflict with the police. As anarchists, we want to destroy police, prisons and the world of exploitation that creates them, which steals away the capacity to create our lives on our own terms.
Cops, Pigs, Murderers
Solidarity with anarchists & immigrants in Greece.
Let’s destroy the repressive machine wielded against all of us.
À Athènes, en Grèce, pendant la grève générale qui eut lieu le 11 mai contre les nouvelles mesures de restructuration économique amorcées par le FMI (fond monétaire international), les forces répressives de l’État ont brutalement attaqué la manifestation de grévistes. Alors qu’une douzaine d’entre eux furent hospitalisés, un homme ayant été sévèrement battu est présentement dans un coma profond.
En plus de cela, le 10 mai, un homme a été tué dans un quartier ou vivent une large proportion d’immigrant. Cela a déclenché des émeutes de fascistes desquelles les forces policières sont complices. Les émeutes ont lieu en ce moment même, dans ce quartier d’immigrants. Des immigrants habitant ce quartier eurent leur vitres de voiture éclatés alors qu’ils étaient en train de conduire, plusieurs d’entre eux se sont fait battre en pleine rue, une bombe a fait sauter la maison d’une famille de pakistanais et un jeune homme de 21 ans, immigrant, a été tué par des fascistes. La police a non seulement activement appuyé et protégé ces actes de terreur raciste mais elle a aussi coopéré à attaquer un centre social anarchiste qui démontrait sa solidarité avec les immigrants en confrontant physiquement les fascistes dans les rues.
En temps de crise économique, les populations immigrantes sont souvent utilisées comme bouc-émissaire ou comme exutoire de frustrations. Des frustrations qui sont créées par la pauvreté et la sous-employabilité.
On met la faute sur les immigrants en les accusant de voler les emplois des ”citoyens” alors qu’en réalité, la sous-employabilité et provoquée par les mesures d’austérités. Des idées racistes et nationalistes comme celles-ci ont toujours servies à briser la solidarité qui pourrait potentiellement se construire entre les immigrant et les travailleurs natifs du pays qui sont aussi exploités. Ces derniers persistent à croire qu’ils ont plus en commun avec les maîtres qui les exploitent.
Au Canada, avec une autre intensité mais s’inscrivant dans la même logique, les immigrants se font éliminer du paysage urbain. Soit on les ghettoise, soit on les emprisonne pour ensuite les déporter selon les besoins du capital qui a un pouvoir de contrôle social.
Les rafles, les contrôles aux frontières et les centres de détention sont des dispositifs en place qui servent à terroriser les immigrants afin qu’ils acceptent leurs conditions, tout comme les prisons et les flics qui amènent chacun à craindre. Ce sont entre autre ces dispositifs qui permettent à l’ordre de perdurer tel qu’il est.
Ici, comme ailleurs, les mouvements de résistance qui menacent le capital se retrouvent inévitablement en conflit avec les flics. En tant qu’anarchistes, nous voulons détruire la police, les prisons et le monde d’exploitation qui les fabrique et qui nous vole notre capacité de créer nos vies selon nos propres bases.
FLICS, PORCS, ASSASSINS,
en solidarité avec les anarchistes et les immigrants en Grèce,
détruisons la machine répressive qui s’exerce contre nous tous.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment